Quels sont les impacts des parasites externes sur l’élevage ?

Actuellement, le réchauffement climatique est une réalité qui frappe les élevages de plein fouet sous de multiples aspects : sécheresse, pauvreté des fourrages ou encore augmentation de la pression parasitaire.

Non seulement les parasites externes véhiculent des pathogènes aux conséquences graves (FCO, anaplasmose, Schmallenberg, babésiose, fièvre Q…), mais aussi ces derniers peuvent induire des baisses de performances importantes se traduisant par de lourdes pertes économiques, comme dans le cas de la gale ou des myases par exemple.

De plus, les phénomènes de résistance ne sont pas l’apanage du couple bactérie/antibiotique uniquement. On observe en effet depuis plusieurs années une augmentation croissante du taux d’échec dans le traitement des parasites externes, due à l’adaptation des parasites face à des molécules chimiques de moins en moins efficaces et de moins en moins nombreuses. Suite à un usage massif de traitements chimiques lourds durant ces dernières décennies, de nombreuses molécules ont été retirées du marché, notamment en raison de leur impact sur l’environnement (présence de résidus) et sur la santé publique (utilisateur et consommateur). 

Ainsi, la gestion de la lutte contre les parasites externes doit être prise au sérieux, anticipée et intégrée dans un plan de prévention permettant de privilégier des solutions durables. 

Une solution pérenne se doit donc d’être respectueuse de l’animal, de l’éleveur et de l’environnement.

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